MARIE-CAROLINE BELLOY
21 x 29,7 cm
32 x 24 cm
25 x 34 cm
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20 P
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BIOGRAPHIE
Marie-Caroline Belloy est une artiste de la deuxième moitié du vingtième siècle et du début du vingt-et-unième siècle.
Elle est née en 1948 et s'est éteinte brutalement en 2011.
Diplômée de l'école nationale supérieure des Beaux Arts de Paris, mention très bien en peinture et dessin.
Ses maîtres furent entre autres Singier, Gili, Bertholle, Cami, Lemagny, les ateliers des deux premiers pour la peinture lui permirent d'acquérir une connaissance et une technique de grande valeur, optimisant ainsi ses possibilités créatrices, comme le montre sa troisième place au concours à l'académie de France à Rome en 1971.
Elle est remarquée alors par Balthus qui était membre du jury.
Sa curiosité artistique est universelle, on peut noter cependant une sensibilité particulière pour Bacon, Rothko, Kandinsky, Tal-Coat mais aussi Claude Gellée dit Le Lorrain, Le Greco, Velasquez.
Artiste d'une époque, on ne lui connaît pas d'influence directe de tel ou tel courant.
Marie-Caroline Belloy est d'abord et avant tout un peintre.
Et tout ce qu'elle a produit est le fruit d'une recherche, d'une réflexion, d'une évolution avec un but, l'exprimer sur le support et avec la technique choisie.
On reconnaît plusieurs étapes dans sa vie de peintre, même si l'œuvre se déroule de son premier coup de crayon jusqu'à son dernier jour.
Pour être volontairement limité, il y a avant 1993 et après.
Avant, c'est les Beaux Arts, la vie à Paris, dans différents lieux, différents ateliers, des expositions, des projets, des concours, une vie sociale.
Grande activité créatrice dans les années 90, elle fait en 1993 une importante exposition de présentation de son œuvre aux Cordeliers à Châteauroux, avec une palette très diverse montrant les multiples facettes de sa réflexion, recherche sur les fleurs (aquarelle), série sur les ponts de Paris (dessins, aquarelles, huiles),
grands formats (le Vidourle), moyens formats (série sur Avignon), grands dessins comme les arlequins ou les moutons noirs, etc.
Après 1993
C'est le départ de Paris, plus par nécessité que par volonté personnelle.
Passage quelques mois au Peu (36).
Et installation à Cros (Cévennes), aménagement de sa maison atelier qu'elle façonnera avec son âme et ses bras, pierres du Vidourle, bois tourmentés.
Elle a peint dans les Cévennes, elle a peint les Cévennes, ce qui n'est pas restrictif mais plutôt la traduction ou l'expression de cette nature belle, sauvage, exigeante, violente et mystérieuse .
L'œuvre se poursuit, la réflexion est intense notamment au niveau de ses dessins, de ses huiles, dont la matière évoluera, moins lisse, plus sombre, à l'image de cette nature qui l'entoure (chênes verts, sous-bois des châtaigniers...)
Les toiles seront souvent et plusieurs fois retravaillées (grands formats Vidourle 1993-2003)....
Chaque toile est le fruit d'un travail préparatoire, dessins au crayon, annotations, signes "cabalistique", sur des petits cahiers d'écolier soigneusement rangés mais sans indication précise pour le commun ou les proches, l'œuvre sans doute se mérite.
Elle est diverse et globale avec une variante qui regroupe l'important travail commencé à Paris sur les encres, sur kraft ou autres papiers, de toutes tailles, on y retrouve une curiosité pour la peinture des maîtres japonais, pas seulement Hiroshige ou Hokusai, parfois "Utamaro" (cf bibliothèque Marie-Caroline).
Encres mais aussi aquarelles dites à la japonaise (cf catalogue).
Le lien est pour l'instant difficile à préciser .
Comme tout le travail de recherche de ses séries de dessin.
Les fleurs (dahlias), les animaux (lama, girafe, éléphant, chien, mouton, cerf, biche...)
Les paysages, le Vidourle, la montagne.
Partant d'esquisse lors d'observation sur le terrain, évoluant vers une abstraction très construite, aboutissant aux huiles sur toile dont on peut suivre l'évolution au cours des années, plus sombre dans la dernière période.
La palette évoluera, comme la texture des tableaux.
Les sujets :
La famille, les proches.
La nature, les plantes, l'habitat, les jardins (Paris), les villages, le Vidourle.
L'imaginaire, la rêverie et la réflexion intellectuelle (dessins, encres, lavis, aquarelle).
L'œuvre forme un tout, avec parfois des clés pour aider celui qui s'y intéresse et beaucoup d'interrogations pour celui qui approfondira, car rien n'a été fait au hasard, par celle qui souvent dessinait la nuit inlassablement, recherchant ce qui lui paraissait juste et beau.
Jean Paul Belloy
QUELQUES DATES
5 août 1948
Naissance à Châteauroux.
Années 50-60
Scolarité à Châteauroux et premiers pas aux Beaux Arts de Châteauroux.
Premiers dessins, premières gravures et premières peintures, en 1964, elle signe KB.
Octobre 1966
Entre à l'École nationale des Beaux Arts de Paris.
Atelier de peinture Singier
Atelier d'art mural Bertholle
Atelier de dessin Gili
Atelier de gravure Lemagny
Atelier de gravure Cami
1971
Candidature à l'Académie de France à Rome, elle est troisième.
9 juin 1975
Diplôme supérieur d'Arts Plastiques de l'École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, mention Très Bien, peinture et dessin.
ATELIER A CROS EN CEVENNES
En 2014, un catalogue non exhaustif de l'œuvre de Marie Caroline Belloy a été édité.
Direction éditoriale Sara Princé, avec la complicité de Jean-Paul Belloy.
Le point de départ est le trait, le dessin qui l'accompagnera tout au long de sa vie lui permettant d'exprimer une infime partie de ses réflexions.
Point de départ de tout son œuvre peint.